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Category Archives: Vie au collège
Divia : star des médias
Voici, pour la troisième fois fois, des journalistes qui s’intéressent au Projet Divia. D’abord, ce fut Le Progrès en mai, puis Radio Scoop est venue interviewer les élèves de l’Ulis. Dernièrement, mardi 29 mai, Lyon Mag/Radio Espace est venu réaliser un bel article.
Voici tous les liens (il faut les copier/coller dans votre barre de navigation) :
https://www.pearltrees.com/s/file/preview/175937966/Caluire%20et%20Cuire%20a%20Caluire%20et%20Cuire%20les%20collegiens%20de%20la%20classe%20Ulis%20vous%20presentent%20Divia.pdf
https://www.radioscoop.com/infos/caluire-et-cuire-un-chien-pour-aider-des-eleves-en-difficulte_156872
https://www.lyonmag.com/article/95506/a-caluire-un-college-accueille-un-chien-pour-aider-les-enfants-autistes-a-progresser
Rencontre avec un avocat. Compte rendu des classes de 4è1 et 4è2
Les élèves de 4°1 et 4°2 ont travaillé sur le thème des migrants avec Mme HOSTIER et Mme PERROS dans le cadre d’un travail interdisciplinaire durant lequel, Maître Pigeon, une avocate spécialisée dans le droit des migrants est intervenue le 2 mai 2018 au CDI. Nous avions préparé quelques questions sur lesquelles nous avons débattu. En voici un compte-rendu:
Quelles sont les études nécessaires pour être avocat et combien de temps durent-elles ?
Pour être avocat il faut avoir le bac puis aller en faculté de droit pendant 4 ou 5 ans pour obtenir un master I ou II. Puis il faut passer un concours pour entrer en formation dans une école d’avocat durant 1 an. A la fin de cette année, les étudiants doivent obtenir le concours du CAPA pour valider leur capacité à être avocat. Une fois le CAPA obtenu, l’avocat s’inscrit à un barreau pour exercer son métier en France ou en Europe.
La défense des migrants est-elle une spécialité pour laquelle vous avez dû vous former ? Depuis combien de temps accompagnez-vous les demandeurs d’asile ?
La défense des migrants est une spécialité pour laquelle il faut se former grâce à une association d’avocats. Cela fait 15 ans que Me Pigeon accompagne les migrants dans leur demande d’asile. Ce sont des dossiers complexes avec un court délai de travail (de 24 à 48h) et c’est émotionnellement très éprouvant. C’est pour cela que l’avocate ne prend pas que des demandes d’asile et travaille sur beaucoup d’autres affaires.
Qui prend en charge les migrants à leur arrivée ? A quel moment intervenez-vous ? Qui vous paie ?
Les migrants ne sont pas pris en charge à leur arrivée même si des associations peuvent leur venir en aide. A partir de la date de leur entrée sur le territoire, ils ont 3 semaines pour se signaler à la préfecture ou à la police des frontières et déposer un dossier de demande d’asile, puis 4 mois pour entamer véritablement leur procédure de demande.
L’avocat intervient seulement après le rejet de l’OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides). Il guide tout d’abord les demandeurs d’asile pour constituer leur dossier d’appel qu’ils déposeront à la Cour Nationale du Droit d’Asile à Paris. Pour cela, il les aide à faire le récit de leur histoire en exposant les raisons pour lesquelles ils se jugent persécutés et en danger dans leur pays d’origine. Il les accompagne également pour réunir tous les documents qui prouvent la véracité de leurs propos. L’avocat les défend jusqu’au tribunal où il les représente.
L’avocate que nous avons rencontrée intervient dans des centres de rétention, à la fin de la procédure, quand toutes les autres demandes d’asile ont été refusées et que les migrants sont prêts à quitter le territoire. On compte une vingtaine de centres de rétention en France. Celui de Lyon se trouve dans un ancien hôtel à proximité de l’aéroport Saint-Exupéry. A ce moment, l’avocate aura 48h pour étudier le dossier de son « client » et le défendre une dernière fois (une prolongation de 28 jours est possible). En cas d’échec, il sera définitivement expulsé du pays.
Quelle est est la durée moyenne de la procédure ?
La durée moyenne de la procédure est de 120 jours.
Quels sont leurs droits durant la procédure de demande d’asile ?
Durant la procédure, les migrants ont le droit d’avoir un logement et peuvent être accueillis dans un centre d’hébergement. Malheureusement, cette procédure ne fonctionne pas toujours bien et la plupart des migrants vit à la rue. Les demandeurs d’asile ont le droit de demander une autorisation provisoire de travail qu’ils n’obtiennent qu’au bout d’un an. Pour les migrants sans papiers, c’est à dire ceux dont toutes les demandes ont été rejetées mais qui restent clandestinement en France, c’est plus compliqué : la loi leur interdit de travailler en situation irrégulière car c’est interdit d’avoir accès à un travail sans document titre ou carte donnant un lieu de résidence en France.
Une aide spécifique est-elle apportée aux mineurs isolés lors de leur arrivée en France ? Quels sont leurs droits ?
La Convention Internationale des Droits de l’Enfant oblige les états signataires à accueillir les migrants mineurs isolés. Le service d’aide sociale à l’enfance se doit (dès que le mineur arrive sur le territoire sans sa famille) de subvenir à ses besoins et à son éducation.
Une fois pris en charge, le mineur est scolarisé en école, collège ou lycée selon son âge, et bénéficie (au moins la première année) de cours en groupes restreints afin d’apprendre le Français.
Dès ses 18 ans, il devra faire une demande d’asile ou sera renvoyé dans son pays d’origine. S’il arrive jeune et passe plusieurs années en France avant sa majorité, ses chances d’obtenir la nationalité française à 18 ans sont plus nombreuses.
Quels sont les droits des réfugiés ? Sont-ils les mêmes que ceux d’un citoyen français?
Une fois reconnus, les réfugiés ont les mêmes droits qu’un citoyen français : le droit aux soins, le droit à l’éducation, le droit au travail… Par contre ils n’ont pas le droit de vote car, même s’ ils sont réfugiés en France, ils n’ont pas la nationalité française. Ils ont aussi des devoirs : ils doivent payer des impôts.
Attention ! Les réfugiés ont des droits que les demandeurs d’asile et encore plus les sans-papiers (migrants qui n’ont pas le doit d’être sur le territoire, ou demandeurs d’asile qui devraient être expulsés mais qui restent malgré tout sur le territoire) n’ont pas du tout.
Sur cette question lire l’article (très complet !) du monde.fr
En cas d’échec, qu’advient-il des demandeurs d’asile ?
Les migrants n’ayant pas obtenu le droit d’asile sont renvoyés dans leur pays d’origine, on procède donc à l’éloignement forcé. En attendant leur départ, les demandeurs d’asile sont accueillis dans des centres de rétention qui sont utilisés pour retenir les étrangers auxquels on ne reconnaît pas les droits de séjourner sur le territoire français.
Un certain nombre de déboutés du droit d’asile ne sont pas effectivement expulsés. La Cimade, un des grands services de soutien aux étrangers, a calculé qu’en moyenne 10 % des déboutés du droit d’asile sont renvoyés. Mais ce chiffre n’est qu’une estimation.
Quelle est la frontière entre le délit de solidarité et le délit de non assistance à personne en danger ? Est-ce légal d’héberger un demandeur d’asile ?
La frontière entre le délit de solidarité (qui n’existe pas aux yeux de la loi) et le délit de non-assistance à personne en danger est très fine. Le délit de non-assistance à personne en danger est compliqué à juger car dans notre quotidien il est fréquent de passer à côté d’une personne vivant dans la rue sans l’aider. De même pour le délit de solidarité qui peut être mal interprété par la justice devant des actes solidaires (ex : une personne aidant un migrant blessé et/ou malade à entrer en France sans le faire payer peut être jugé par la justice en tant que passeur). Ce qui est donc illégal c’est de faire payer ce « service » ; mais on a tout à fait le droit d’aider : donner de l’argent, de la nourriture, loger, proposer une douche, un accès au téléphone à internet etc. Un citoyen a le droit de faire, aux yeux de la loi, tout ce qui peut « préserver la santé et la dignité des personnes ».
Il est totalement légal d’héberger un demandeur d’asile. Cependant si la demande du droit de séjours n’a pas abouti, il est illégal pour un particulier d’héberger un demandeur d’asile qui devient aux yeux de l’Etat un clandestin, même si l’on peut aussi penser qu’il y a un devoir d’hospitalité.
Sortie théâtre des 3e3, 3e4, 4e1, 4e2
Mardi 27 Mars , nous avons assisté à une représentation du Cid de Pierre Corneille par la compagnie de L’Iris.
Cette tragi-comédie créée en 1636 raconte l’histoire de deux amoureux. Rodrigue, fils de don Diègue, et Chimène, fille de don Gormas, vont s’unir dans le mariage. Mais un différend surgit, qui oppose leurs pères. Souffleté par don Gormas, don Diègue demande à son fils qu’il le venge. Le jeune homme est d’abord déchiré entre l’amour qu’il éprouve pour Chimène et le respect qu’il doit à son père. Finalement, il tue en duel le père de Chimène. De son côté, Chimène essaie de renier son amour et le cache au roi, à qui elle demande la tête de Rodrigue. Mais, l’attaque du royaume par les Maures donne à Rodrigue l’occasion de prouver sa valeur et d’obtenir le pardon du roi. Rodrigue revient victorieux de la bataille. Mais Chimène reste sur sa position et exige un duel entre le jeune héros et don Sanche, un autre prétendant. La pièce se termine sur un mariage à venir entre Chimène et Rodrigue, sorti vainqueur du duel.
Nous avons apprécié la pièce car la langue de Corneille est très poétique. D’autre part, les scènes d’action nous ont tenus en haleine. La scénographie et les costumes étaient modernes et simples. Le jeu des comédiens, Emilie Guigen et Etienne Leplongeon, était très vivant.
Après la pièce, nous avons pu échanger avec les deux comédiens et leur poser des questions sur leur métier et le spectacle.
Article rédigé par Dino SACIRI et Djani TERDJIMI, 3e3 avec l’aide de leur professeur
La poésie fête le printemps au collège Charles Sénard !
Certaines classes de 6e et de 3e ont participé à la vingtième édition du Printemps des poètes. Pour l’événement, les élèves avaient le choix entre rédiger un poème et recopier un poème qu’ils aiment. Ils pouvaient accompagner le texte d’une illustration. Ces travaux sont actuellement exposés au CDI.
Sortie théâtre au TNG pour les 3e3 et les 3e4
Mardi 6 février, les élèves de 3e3 et de 3e4 sont allés voir Moi, les mammouths au Théâtre Nouvelle Génération de Vaise. Il s’agit d’une adaptation pour le théâtre d’un petit roman pour la jeunesse de Manuela Draegger (hétéronyme de l’écrivain contemporain Antoine Volodine). Le metteur en scène, Joris Matthieu, est très intéressé par l’écriture de Volodine qui est devenu au fil du temps un compagnon de route de sa compagnie Haut et Court. (suite…)
L’équipe futsal est championne inter-districts
L’équipe de futsal est championne inter-districts. Elle jouera la finale départementale en avril.
2 élèves ont visité le centre de formation de l’ol
- Deux membres de la section ont eu la chance de visiter le centre de formation de l’olympique Lyonnais. Ils ont même pris part à un entraînement. Ce fut une journée très intéressante
Les benjamins de l’as futsal ont performé !
Nos benjamins sont champions de district. 2 autres équipes terminent 3ème et 4ème du district. Il y avait 16 équipes au départ.
BRAVO