“La Saint-Martin dure trois jours et un brin“.
Juste avant les premiers froids, l’été de la Saint-Martin nous fait souvent oublier que nous sommes pourtant bien dans le plein automne. Ainsi, au 11 novembre, date de la Saint-Martin, les jours sont nettement caractérisés par le redoux : soleil, chaleur légère et lumière dorée nous font ainsi croire que la belle saison se prolonge durant encore quelques temps.
Il n’est donc pas rare, à cette période, de voir refleurir des arbustes que l’on pensait en dormance jusqu’au printemps. C’est le cas du lilas du jardin du collège, dont la floraison, aujourd’hui, lundi 17 novembre, nous a surpris.
La phénologie explique bien l’apparition de cet événement : si, depuis juillet, notre lilas avait, comme ordinairement, préparé ses bourgeons en vue de la floraison du prochain mois de mai, une bonne sécheresse a sévi en octobre, et les dits bourgeons étaient prêts à refleurir dans la même année ; et voilà pourquoi notre lilas a débourré.
Pas d’inquiétude, donc. L’événement n’est ni nouveau ni récent car il est noté au moyen âge, période durant laquelle il est d’ailleurs prétexte à des interprétations symboliques.
Le lilas fleurira bien au mois de mai et le froid stoppera cette dernière trace de la belle saison.