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“Vu de ma fenêtre” Poèmes du confinement

Classes de 4e5 et de 4e6 – Année 2019-2020 / Lettres – Arts Plastiques

 

La période du confinement est un moment que nous n’oublierons pas. Professeur de Français des classes de 4e5 et de 4e6, j’ai souhaité amener mes élèves à explorer des sensations et à partager avec vous quelques unes de leurs émotions nées durant cette période particulière.

Ce travail d’écriture poétique a été réalisé avec enthousiasme, pudeur et respect d’autrui.N’oubliez pas d’ouvrir le document joint afin de prolonger le plaisir de cette lecture !

Quelques éléments de nos démarches, d’abord en cours de Français et puis dans la discipline des Arts Plastiques

L’enjeu : mettre en mots les images vues de leurs fenêtres, réelles, ou imaginaires, et que leurs regards ont perçues durant le confinement ; traduire de façon poétique, et lyrique, les impressions laissées par ces paysages rêvés ou réels.

La consigne : “Durant la période du confinement, vos regards ont balayé le paysage vu de vos fenêtres. Ils se sont posés sur des passants, sur des animaux ou sur des objets, parfois sur la ville ou sur l’un de ses quartiers ; vous avez observé des scènes étonnantes, curieuses ou drôles ;vous vous êtes attaché.e à des sons et à des couleurs. Retranscrivez ces vues de votre fenêtre dans un poème en vers libre. Exprimez-y votre créativité.Soyez libre d’y évoquer, à l’aide d’images, un paysage réel, ou bien encore rêvé et imaginaire. Choisissez le registre lyrique et exprimez ainsi vos sentiments personnels. “Je suis très fière de présenter ici les poèmes de mes talentueux élèves. Et je les remercie infiniment de leur confiance.C’est un projet à quatre mains que nous présentons. Et c’est donc à Madame Chamonard que je laisse la parole

Une fois les poèmes terminés, les Arts Plastiques prennent le relais ! L’enjeu : mettre en image les mots.Traduire le poème en formes, en motifs, en couleurs.

La consigne : “Par un jeu de transparence et de découpage, réalise une carte dans laquelle une fenêtre s’ouvre sur le paysage décrit dans ton poème.”Nous sommes partis sur l’idée d’une carte où figure la fenêtre, à travers laquelle on voit le paysage. Ce paysage ne se dévoile complètement que lorsque l’on ouvre la carte. Les élèves ont pu choisir une fenêtre à l’architecture simple ou sophistiquée, d’inspiration orientale, baroque, contemporaine, ou encore ronde… Le paysage quant à lui devait illustrer et rejoindre le paysage évoqué dans le poème.

Ce travail, simple et poétique, a permis de découvrir que la fenêtre ouverte est un grand classique iconographique de la peinture, renouant avec ce qu’un grand maître de la Renaissance disait ” la peinture est une fenêtre ouverte sur le monde” !

Emilie Chamonard, professeur d’Arts Plastiques.

En regardant par la fenêtre ouverte,
J’ai vu :
Il n’y avait rien.
Même pas un homme, pas de femme
Tous étaient cloîtrés chez eux
.Dans ce confinement sans fin
Une seule fenêtre était ouverte,
Et c’était la mienne.Seul,
je m’inquiétais de ne plus voir personne
.En regardant par la fenêtre ouverte,
J’ai vu :
Il n’y avait rien.J’étais de nouveau seul
Même pas de petit bruit familier
Tout me semblait vide de saveur.Seul dans ce monde sans bruit et sans couleur
Abandonné.
Pendant cet interminable confinement
En regardant par la fenêtre ouverte,J’ai vu :
Il n’y avait rien.
Seul derrière mes vitres transparentes
J’étais seul au monde.
Ichak, 4e6
Télécharger le document complet :
Voir le diaporama complet :http://college-senard.fr/diapo.html

Concours de dessin “Arts en plastiques pour l’océan”


Une dizaine d’élèves a cette année participé au concours de dessin lancé conjointement par le ministère de l’Education Nationale et la Fondation pour la mer appelé “Arts en plastiques pour l’océan”. Le but? faire découvrir aux élèves les enjeux du développement durable des mers en s’engageant dans une pratique artistique qui intègre des déchets plastiques. Nous avons choisi la tortue des mers comme emblème des animaux fragilisés par la pollution. Nous l’avons peinte par un procédé classique: esquisse au fusain, couleurs appliquées par couches successives pour donner tout l’étal à sa carapace: 2 mètres 50 de hauteur! Et nous avons en toute fin ajouté un filet de pêche qu’elle traine, charriant avec elle les déchets plastiques. Notre œuvre, engagée mais optimiste s’appelle: “Itinéraire d’une tortue des mers”. Merci aux élèves ayant participé au concours: beau travail, votre professeur d’arts plastiques est fière de vous! Elle l’est également des professeurs et personnels du collège qui, d’une manière ou d’une autre ( en venant nous voir, en dessinant, en nous encourageant…) nous ont donné une belle énergie artistique!

Emilie Chamonard, professeur d’arts plastiques.

Sortie théâtre 6e – Les Fourberies de Scapin de Molière

Jeudi 23 janvier, les élèves de 6e5 et de 6e6 ont assisté à une représentation des Fourberies de Scapin de Molière par la Compagnie de l’Iris au CCVA de Villeurbanne.
C’est l’histoire de deux vieux amis, Géronte et Argante, qui reviennent de voyage. Pendant leur absence, leurs fils ont rencontré de jeunes femmes et se sont mariés. Scapin, le valet de l’un des deux amoureux, essaie de tromper les deux barbons pour leur extorquer de l’argent. Plus tard, Argante et Géronte apprennent que leurs fils se sont mariés sans leur consentement et se mettent en colère. Finalement, tout rentre dans l’ordre car les deux jeunes femmes se trouvent être les filles des deux vieillards.
L’intrigue est alambiquée mais elle est riche en rebondissements et surprises. Les dialogues sont parfois difficiles à comprendre car la langue est celle du XVIIe siècle. Les personnages sont drôles, en particulier Scapin qui manipule tous les autres. Le jeu des acteurs était rythmé et vivant sauf dans certaines scènes. Les décors (la façade d’une maison, des tonneaux et sacs pour figurer un port) sont simples, peu éclairés mais bien réalisés. Il est dommage qu’ils ne changent pas au cours de la pièce.
Certains ont particulièrement apprécié la scène où Scapin frappe Géronte qui se cache dans un sac. D’autres ont aimé le moment où le valet soutire de l’argent aux deux vieillards. Cependant, la pièce met un peu de temps à démarrer et le nombre de personnages rend l’histoire difficile à comprendre au début. D’autre part, certaines scènes comiques comme celles où les deux barbons dialoguent sont un peu longues.
Globalement, nous avons été ravis d’aller au théâtre. Pour certains, c’était la première fois !
Article rédigé par la classe de 6e5

Pour consulter quelques images du spectacle, rdv sur le site du Théâtre de l’Iris. Voici le lien :

https://www.theatredeliris.fr/la-compagnie/repertoire/les-fourberies-de-scapin/

 

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